PINK FLOYD ET SAINT TROPEZ

  • 1965, PINK FLOYD ARTISTES DE RUE A SAINT TROPEZ

    La folle histoire entre Pink Floyd et Saint Tropez commence en cette année-là. C’est une anecdote connue des quelques initiés et habitants qui côtoyaient déjà Saint Tropez à cette époque ; David Gilmour, guitariste du groupe et Sid Barett, cofondateur des PF, descendent sur la côte d’azur à l’été 1965 attirés par l’énergie unique qui s’en dégageait alors.
    Se logeant dans un camping aux alentours, déjeunant sur la banquette arrière de leur voiture, ils se dirigent à Saint Tropez chaque jour dans l’espoir de se faire un peu d’argent. De la rue Gambetta, à la Place des Lices en passant par le Port, les deux futures légendes se muent en artistes de rue et reprennent les tubes des Beatles notamment. Effet immédiat selon les chanceux qui s’en souviennent ; les passants sont enjoués, si bien que les forces de l’ordre ne tarderont pas à les chasser du village pour trouble à l’ordre.

  • 1970, CONCERT MEMORABLE DANS LA CARRIERE DU MOULIN BLANC

    C’est de manière plus officielle, et désormais sans Sid Barett qui a quitté le groupe, que les Pink Floyd feront leur retour au sein du village. La carrière du Moulin Blanc, désormais actuel collège municipal de Saint Tropez, se parent d’une estrade et de rangées de sièges afin d’accueillir un concert hors du temps, dans un décor psychédélique. Une heure et demie d’improvisation, de solo de guitares, de reprises des titres phares d’Atom Heart Mother ainsi qu’Ummagumma, devant un public halluciné. Certains n’ayant les moyens de se procurer une place se faufileront parmi la foule, d’autres se placeront en hauteur afin de ne rien louper du spectacle. Un bout d’histoire dans la longue relation qu’entretiendra Saint Tropez avec les plus grandes légendes de la musique.

  • 1971, SAN TROPEZ – MEDDLE, HOMMAGE AU VILLAGE DE SAINT TROPEZ

    Jean-Charles Costa du magazine Rolling Stone décrira San Tropez comme « une ballade d’ozone » et apportant une « mélodie de crooner facile à vivre à l’album ».Planant, son tempo lent et jazzy est une ode aux étés passés par le Floyd à Saint Tropez. Entre analogie au sujet de leur vie de Rock Star, description d’un Saint Tropez attirant déjà les fortunes les plus aisées, et recherche de l’amour, ce titre est considéré comme une des meilleures compositions de Roger Waters. Quatrième titre de l’album Meddle publié en 1971, il est dit que c’est le dernier titre enregistré afin de clôre la tracklist.
    Et qui continue d’illuminer les journées de ses auditeurs.